Le dernier chapitre : conclusion du cœur

Qu’il est beau de terminer notre sujet avec les paroles des maitres des Messager, l’imam des pieux, notre maitre Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam qui comporte une annonce de bonne nouvelle pour la femme et pour l’épouse vertueuse qui s’acquitte des droits que Allah lui a indiqués et des droits de son mari sur elle. Le Messager éminent salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit :

إِذَا صَلَّتِ المَرْأَةُ خَمْسَهَا وَصَامَت شَهْرَهَا وَحَفِظَت فَرْجَهَا وَأَطَاعَت زَوْجَهَا قِـيْلَ لَهَا ادْخُلِي مِنْ أَيِّ أَبْوَابِ الجَنَّةِ شِئْتِ
(‘idha sallati lmar’atou khamsaha wa çamat chahraha wa hafidhat farjaha wa ‘ata^at zawjaha qila laha dkhouli min ‘ayyi ‘abwabi ljannati chi’ti)
[Rapporté par Al-Bazzar] d’après ‘Anas et par Ibnou Hibban d’après Abou Hourayrah ce qui signifie : « Si la femme accomplit ses cinq prières quotidiennes et qu’elle fait le jeûne du mois de ramadan et qu’elle se préserve des relations sexuelles interdites et qu’elle obéit à son mari, il lui sera dit « Entre par la porte du paradis que tu veux, entre au paradis par la porte que tu voudras. » Le sens de ce hadith est que la femme musulmane et croyante qui, dans le bas monde a fait la prière tout comme Allah lui a ordonné, qui a fait le ghousl, qui a fait le jeûne de ramadan tout comme Allah le lui a ordonné, qui a obéit à son mari, qu’elle ne lui a pas désobéit dans certaines choses qui sont interdites envers son mari alors elle entrera par la porte qu’elle voudra parmi les huit portes du paradis car toutes les portes du paradis sont de très bel aspect, et quand tu vois une porte, tu oublies par la beauté l’autre. Le mari et l’épouse, s’ils s’entraident dans le bas monde pour accomplir ce que Allah agrée, si chacun des deux ordonne à l’autre le bien et interdit à l’autre le mal, au jour du jugement le mari ne va pas fuir son épouse et son épouse ne va pas fuir son mari.
Quant à ceux qui s’entraidaient dans le bas monde pour les péchés, qui ne s’entraidaient pas pour l’obéissance à Allah, ces couples là vont se fuir au jour du jugement. Elle va le fuir et lui va la fuir. Pourquoi donc ? Lui, il va avoir peur qu’elle ne lui réclame des droits qu’il aurait bafoués, des choses envers lesquelles il a été injuste envers elle. Et elle, elle va avoir peur qu’il ne réclame ses droits c’est-à-dire des choses où elle aurait été injuste envers lui dans le bas monde. Le père et le fils également sauf si dans le bas monde s’ils s’entraident pour le bien, s’ils se donnaient le conseil et qu’ils ne s’entraidaient pas pour la désobéissance, ils ne s’entraident que pour le bien. Cela, au jour du jugement ils ne vont pas s’enfuir les uns des autres.
Chers frères, attachez-vous à la science de la religion, c’est grâce à la science de la religion que tu sauras ce que ton épouse a comme droits sur toi. Et elle, elle saura qu’est ce qu’elle a comme droit sur elle. Le Prophète ^alayhi s-salatou wa s-salam a expliqué en disant :
أَوْلَى النَّاسِ بِالمَرْأَةِ زَوْجُهَا : أَحَقُّ  النَّاسِ بِالمَرْأَةِ زَوْجُهَا وَأَحَقُّ النَّاسِ بِالرَّجُلِ أُمُّهُ
(‘awla n-naçi bi l-mar’ati zawjouha ; ‘ahaqqou n-naçi bi l-mar’ati zawjouha wa ‘ahaqqou n-naçi bi r-rajouli ‘oummouhou)
Ce qui signifie : « La personne qui a le plus grand droit sur la femme, c’est son mari et la personne qui a le plus grand droit sur l’homme, c’est sa mère. ». Grâce à la science de la religion, l’épouse et l’époux sauront chacun quels sont leurs devoirs envers Dieu. Il est rapporté dans le hadith rapporté par Al-Boukhariyy d’après Mou^adh que Allah l’agrée qu’il a dit :
« j’étais un jour derrière le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wa sallam sur un âne qui lui appartenait et qu’il appelait ^Oufayr. Et il m’a dit :
يَا مُعَاذ هَلْ تَدْرِي حَقَّ اللَّهِ عَلَى عِبَادِه وَحَقُّ العِبَادِ عَلَى اللَّهِ
(Ya Mou^adh hal tadri haqqa l-Lahi ^ala ^ibadihi wa haqqa  al-^ibadi ^ala l-Lahi)
Ce qui signifie : « Ô Mou^adh sais-tu quels sont les devoirs que les esclaves ont envers leur Seigneur, envers Allah et qu’est ce qu’Allah a promis a Ses esclaves ? » je lui ai dis « Allah sais plus que tout autre et Son Messager sait. » Il a dit :
فَإِنَّ حَقَّ اللَّهِ عَلَى عِبَادِهِ أَنْ يَعْبُدُوْهُ وَلَا يُشْرِكُوا بِهِ شَيْءًا
(fa’inna haqqa l-Lahi ^ala ^ibadihi ‘an ya^boudouhou wa la youchrikou bihi chay’a)
Jusqu’à la fin du hadith ce qui signifie : « Le droit que Allah a sur Ses esclaves, le devoir des esclaves envers Dieu c’est d’adorer Allah et de ne pas lui attribuer d’associé ».
Le premier des devoirs pour les esclaves, c’est de connaître Allah, de croire en Lui, qu’Il existe et qu’Il n’a pas de ressemblances avec Ses Créatures car s’il avait eu une ressemblance avec Ses Créatures, Il aurait été semblable à elle et il n’aurait pas été valable qu’il soit un Dieu. Il est également un devoir de connaitre Son Messager Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wa sallam c’est-à-dire d’avoir la croyance que notre maître Mouhammad est le Messager de Allah véritablement et qu’il est véridique en tout ce qu’il a emmené, que ce soit concernant les sujets qu’il nous a annoncés, comme allant se produire dans le futur, comme les sujets de l’au-delà, ou encore concernant les communautés antérieures ou le caractère licite ou interdit de certaines choses. Si l’homme a connu Allah comme il se doit et qui a connu le Messager comme il se doit et qui a cru fermement par son cœur et a prononcé par sa langue, alors il aura accompli le meilleur des devoirs, le plus prioritaire et ainsi il se sera garanti la préservation du séjour éternel en enfer.
Nous demandons à Allah la piété, la chasteté et la richesse de l’âme et nous demandons à Allah qu’Il fasse que nous soyons au nombre de Ses esclaves, qui ont les comportements de Son Prophète élu salla l-Lahou ^alayhi wa sallam. Nous demandons à Allah qu’Il nous accorde de bien prendre modèle sur les Prophètes, les saints et les vertueux. Ô Allah nous te demandons le pardon, la préservation dans le bas monde et dans l’au-delà et notre dernière invocation est Al-hamdouli l-Lahi Rabbi l-^alamin.