Dans le mois de RabI^ou l-'Awwal, la lumière de notre prophète Mouhammad a resplendi, les célébrations se sont succédées, les discours faisant l’éloge de notre Prophète Salla l-LAhou ^alayhi wa sallam se sont multipliés. Les musulmans font l’éloge de la meilleure des créatures à travers leurs chants et leurs poèmes.
Ô musulman, c’est dans une ambiance saine et une atmosphère emplie de bénédictions que nous vivons et nous célébrons la Commémoration de la naissance de notre maitre Mouhammad, le Prophète de Allah Salla l-Lahou ^alayhi wa sallam
A l’occasion de sa naissance, il nous est nécessaire de mentionner le caractère permis de la Commémoration de la naissance honorée du Prophète. Ainsi, le Mawlid étant une innovation et afin d’en montrer le caractère permis, il est nécessaire de savoir que l’innovation (al-bid^ah) selon la Loi de l’Islam, c’est ce qui a été innové sans avoir été cité ni dans le Qour’an ni dans la Sounnah.
Ibnou Al-^Arabiyy a dit : « L’innovation et la nouveauté ne sont pas blâmées par leur simple appellation d’innovation ou de nouveauté ni même par leur signification. On ne blâme des innovations que ce qui contredit la Sounnah –la croyance et les lois– et on ne blâme des nouveautés que ce qui appelle à l’égarement ».
Ainsi, l’innovation se partage en deux sortes :
1- L’innovation d’égarement ( bid^atou Dalalah ) : c’est l’innovation contraire au Qour’an et à la Sounnah.
2- L’innovation de bonne guidée ( bid^atou houda ) : c’est l’innovation conforme au Qour’an et à la Sounnah.
Nous demandons à Allah qu’Il rétribue en bien ce roi qui fut le premier à organiser cette célébration car il a suivi ce Hadith, et ce n’est pas comme l’ont prétendu certaines personnes en disant que ce serait une mauvaise innovation. Ils n’ont aucune preuve pour cela sinon de dire : le Prophète ne l’a pas fait, les compagnons ne l’ont pas fait ! Mais combien de choses font-ils que le Prophète n’a pas faites ?
Par exemple la construction des mihrab dans les mosquées. En effet, le Messager n’a pas mis de mihrab pour sa mosquée mais ce fut quatre-vingt-dix ans après que fut installé un mihrab dans sa mosquée.
De même les minarets n'existaient pas à l'époque du prophète, les musulmans ont innovés cela par la suite.
De plus, le Qour’an honoré ne contenait pas la notation de la hamzah ni de la chaddah lorsque le Messager l’a transmis aux compagnons : il en était ainsi dépourvu. Puis, certains savants pieux ont procédé à la notation des points, des voyelles, des chaddah et des hamzah dans le Qour’an. Ceci, ils ne le renient pas. Pourtant ils renient la célébration du Mawlid sans aucune preuve : ils font l’éloge de certaines choses et en interdisent d’autres, comme bon leur semble.
Nous demandons à Allah de rétribuer en bien ceux qui célèbrent cette commémoration et ceux qui y assistent.
Ceci est la voie des gens qui suivent la Sounnah et qui empruntent le chemin des successeurs et des successeurs des successeurs qui nous ont précédés